2. La robotique spatiale
Aujourd'hui, l'histoire de la conquête spatiale est devenue indissociable de celle de la robotique et, à ce moment même, plusieurs robots sont en activité, aussi bien sur la Station Spatiale Internationale que sur la planète Mars. Les futures missions d’exploration feront elles aussi appel aux robots et à leur intelligence artificielle, que ce soit pour relever de nouveaux défis ou pour mieux connaître notre système solaire. Mais ces machines s'avèreront être de plus en plus variées puisque toutes les tailles, toutes les fonctions et tous les modes de déplacements sont à l’étude afin de développer des robots capables d’assurer des tâches très distinctes, de façon autonome ou en parfaite synergie avec les humains. Les robots aussi partent à la conquête de l’espace !
Sur Mars
La planète Mars, aussi appelée «Planète de Feu», est la troisième planète du système solaire en partant du soleil. La Terre étant la quatrième planète de ce système, cela place ces planète à une distance l'une de l'autre de 55,758 millions de kilomètres soit l'équivalent de 1400 fois la circonférence de la Terre ! Si l'on entreprend, en tant qu'humain, un voyage Terre-Mars, il faudra compter pour un aller simple plus de 360 jours de vol ! De quoi devenir fou avant d'arriver à destination. En plus de cela, des manques comme par exemple celui d'être loin de sa famille ou même le simple fait de ne pouvoir courir et respirer de l'air frais se feront sentir au sein de l'équipage. Qui aimerait passer une année complète dans un engin spatial au milieu de nulle part ? Mais le facteur le plus déterminant est celui de l’argent, le prix des missions robotisées est beaucoup moins cher que celui des expéditions menées par des humains, d'ailleurs, Cynthia Phillips, chercheuse au Seti dit : «Pour le prix d'une mission où deux astronautes passent quelques jours ou semaines sur Mars, vous pouvez payer une armée de robots capables de passer la surface martienne au peigne fin pendant des années.» Ainsi, depuis le début de l'ère spatiale, l'exploration de Mars est- elle confiée à des missions robotiques et le restera probablement pour les vingt années à venir. La mission la plus récente, la Mars Science Laboratory (MSL) est une mission d'exploration de la planète Mars qui se fait l'aide d'une astromobile, développée par le centre JPL de l'agence spatiale américaine de la NASA qui a été lancée le 26 novembre 2011 par la fusée Atlas V. Au cours de sa mission, l'astromobile, baptisée Curiosity, va rechercher si un environnement favorable à l'apparition de la vie a existé, analyser la composition minéralogique, étudier la géologie de la zone explorée, collecter des données sur la météorologie et les radiations qui atteignent le sol de la planète et cela, durant une année martienne soit 687 jours terrestres.
Mais avant de se lancer dans l'exploration de la planète Mars, les scientifiques se sont d'abord penchés sur quelque chose de plus accessible, un satellite naturel, la Lune.
La planète Mars, aussi appelée «Planète de Feu», est la troisième planète du système solaire en partant du soleil. La Terre étant la quatrième planète de ce système, cela place ces planète à une distance l'une de l'autre de 55,758 millions de kilomètres soit l'équivalent de 1400 fois la circonférence de la Terre ! Si l'on entreprend, en tant qu'humain, un voyage Terre-Mars, il faudra compter pour un aller simple plus de 360 jours de vol ! De quoi devenir fou avant d'arriver à destination. En plus de cela, des manques comme par exemple celui d'être loin de sa famille ou même le simple fait de ne pouvoir courir et respirer de l'air frais se feront sentir au sein de l'équipage. Qui aimerait passer une année complète dans un engin spatial au milieu de nulle part ? Mais le facteur le plus déterminant est celui de l’argent, le prix des missions robotisées est beaucoup moins cher que celui des expéditions menées par des humains, d'ailleurs, Cynthia Phillips, chercheuse au Seti dit : «Pour le prix d'une mission où deux astronautes passent quelques jours ou semaines sur Mars, vous pouvez payer une armée de robots capables de passer la surface martienne au peigne fin pendant des années.» Ainsi, depuis le début de l'ère spatiale, l'exploration de Mars est- elle confiée à des missions robotiques et le restera probablement pour les vingt années à venir. La mission la plus récente, la Mars Science Laboratory (MSL) est une mission d'exploration de la planète Mars qui se fait l'aide d'une astromobile, développée par le centre JPL de l'agence spatiale américaine de la NASA qui a été lancée le 26 novembre 2011 par la fusée Atlas V. Au cours de sa mission, l'astromobile, baptisée Curiosity, va rechercher si un environnement favorable à l'apparition de la vie a existé, analyser la composition minéralogique, étudier la géologie de la zone explorée, collecter des données sur la météorologie et les radiations qui atteignent le sol de la planète et cela, durant une année martienne soit 687 jours terrestres.
Mais avant de se lancer dans l'exploration de la planète Mars, les scientifiques se sont d'abord penchés sur quelque chose de plus accessible, un satellite naturel, la Lune.
Sur la Lune
Contrairement à Mars, la Lune n'est pas une planète mais un satellite naturel de la planète Terre. Elle ne se situe donc "qu'à" 384 500 km de la Terre, soit 145 fois moins que la distance Terre-Mars. Un grand nombre d'engins spatiaux ont déjà foulé le sol lunaire depuis les années 1960, mais la NASA a l'intention d'innover en prévoyant de poser une base sur la Lune vers 2020 ! Cela fait depuis les années 1970 que la NASA a pour projet de poser une base sur la Lune car, comme la gravité est six fois plus faible sur la Lune que sur la Terre, la consommation en carburant y est six fois moins importante ! C'est pourquoi le but de cette base est de pouvoir effectuer des lancements depuis le satellite naturel de la Terre puisque, on le sait tous, le moment où la consommation d'une fusée atteint son apogée correspond aux premières minutes qui suivent son décollage.
Jusqu’à il n'y a pas si longtemps, les coûts gigantesques d'un tel projet l’avait repoussé. Mais depuis peu, on a découvert que la constitution de la Lune se rapprochait beaucoup de celle de la Terre ce qui rendrait envisageable le fait d’extraire du sol lunaire toutes les ressources nécessaires à la conception d’un carburant « lunaire ».
Dans ce cas, pourquoi, au lieu de transporter le carburant sur la Lune pour ravitailler toute sorte d'engin, ne pas produire directement du carburant sur place ? Afin d’extraire des sols lunaires les éléments nécessaires, la NASA compte sur la mise au point d’une flotte de robots mineurs. Le premier prototype de genre de robots, le RASSOR, a été présenté début 2013. Mais le défit principal dans la mise au point de ce robot résulte dans une soltuion permettant de fonctionner sur la Lune: il doit être assez lourd pour fonctionner avec une gravité plus faible que celle sur Terre mais doit aussi être assez léger pour pouvoir être envoyé sur la Lune par une fusée. Même si ce robot est, aujourd'hui, encore loin de pouvoir réaliser une mission lunaire, ce premier prototype de robot pourrait s'avérer être à la base de ce qui pourrait être un nouveau genre de robots spatiaux, un genre qui serait spécialisé dans l'exploitation des ressources présentes, par exemple, sur la Lune mais aussi sur Mars !
Contrairement à Mars, la Lune n'est pas une planète mais un satellite naturel de la planète Terre. Elle ne se situe donc "qu'à" 384 500 km de la Terre, soit 145 fois moins que la distance Terre-Mars. Un grand nombre d'engins spatiaux ont déjà foulé le sol lunaire depuis les années 1960, mais la NASA a l'intention d'innover en prévoyant de poser une base sur la Lune vers 2020 ! Cela fait depuis les années 1970 que la NASA a pour projet de poser une base sur la Lune car, comme la gravité est six fois plus faible sur la Lune que sur la Terre, la consommation en carburant y est six fois moins importante ! C'est pourquoi le but de cette base est de pouvoir effectuer des lancements depuis le satellite naturel de la Terre puisque, on le sait tous, le moment où la consommation d'une fusée atteint son apogée correspond aux premières minutes qui suivent son décollage.
Jusqu’à il n'y a pas si longtemps, les coûts gigantesques d'un tel projet l’avait repoussé. Mais depuis peu, on a découvert que la constitution de la Lune se rapprochait beaucoup de celle de la Terre ce qui rendrait envisageable le fait d’extraire du sol lunaire toutes les ressources nécessaires à la conception d’un carburant « lunaire ».
Dans ce cas, pourquoi, au lieu de transporter le carburant sur la Lune pour ravitailler toute sorte d'engin, ne pas produire directement du carburant sur place ? Afin d’extraire des sols lunaires les éléments nécessaires, la NASA compte sur la mise au point d’une flotte de robots mineurs. Le premier prototype de genre de robots, le RASSOR, a été présenté début 2013. Mais le défit principal dans la mise au point de ce robot résulte dans une soltuion permettant de fonctionner sur la Lune: il doit être assez lourd pour fonctionner avec une gravité plus faible que celle sur Terre mais doit aussi être assez léger pour pouvoir être envoyé sur la Lune par une fusée. Même si ce robot est, aujourd'hui, encore loin de pouvoir réaliser une mission lunaire, ce premier prototype de robot pourrait s'avérer être à la base de ce qui pourrait être un nouveau genre de robots spatiaux, un genre qui serait spécialisé dans l'exploitation des ressources présentes, par exemple, sur la Lune mais aussi sur Mars !
Dans l'espace
Encore aujourd'hui, les missions spatiales comportant un équipage composé d'humains n'est jamais allé plus loin que la Lune. Mais l'Univers est infini ! Il serait donc dommage de ne pas l'explorer un peu plus. Malheureusement, la durée de vie d'un être humain est limitée et ses capacités à résister à certaines conditions aussi. C'est pourquoi il est capital de recourir à des robots afin d'explorer ce monde que nous ne connaissons que si peu.
À l'ordre du jour, on compte déjà un grand nombre de sondes qui sont envoyées dans l'espace pour des durées indéfinies afin de découvrir à chaque fois un peu plus des secrets que renferme notre galaxie.
Encore aujourd'hui, les missions spatiales comportant un équipage composé d'humains n'est jamais allé plus loin que la Lune. Mais l'Univers est infini ! Il serait donc dommage de ne pas l'explorer un peu plus. Malheureusement, la durée de vie d'un être humain est limitée et ses capacités à résister à certaines conditions aussi. C'est pourquoi il est capital de recourir à des robots afin d'explorer ce monde que nous ne connaissons que si peu.
À l'ordre du jour, on compte déjà un grand nombre de sondes qui sont envoyées dans l'espace pour des durées indéfinies afin de découvrir à chaque fois un peu plus des secrets que renferme notre galaxie.
Sonde Voyager 1
Quelques exemples de sondes spatiales et les avancées qu'elles ont engendré :
- Les deux sondes, Voyager 1 et 2, lancées à 15 jours d'intervalle en 1977, ont permis au monde entier d'apprendre énormément sur la géographie et la constitution des planètes. Actuellement, Voyager 1 s'enfonce indéfiniment dans l'espace et est le premier objet réalisé par l'Homme à avoir quitté le Système
Solaire. Cette sonde se situe aujourd'hui à plus de 12 milliards de kilomètres de la Terre ! Quant à Voyager 2, elle a été reprogrammée à distance afin de rejoindre Uranus et Neptune et nous a encore beaucoup appris sur ces deux planètes.
Pour le cas où l'une de ces deux sondes serait un jour recueillie par les représentants d'une autre civilisation, elles contiennent chacune un vidéodisque renfermant une encyclopédie audiovisuelle de la Terre.
- En 1995, le lancement de la sonde soHO qui est aujourd'hui située entre le Soleil et la Terre, à 1,5 million de kilomètres de la cette dernière, a permis de comprendre la structure interne du Soleil, son atmosphère externe et l'origine du vent solaire.
- La sonde européenne Mars Express, lancée en 2003, est la première à cartographier en trois dimensions la surface de Mars et à également confirmé l'existence d'eau sur Mars en janvier 2004.
La conquête spatiale n'est donc pas accessible à l'homme tel quel, ce dernier n'a, par conséquent, pas d'autre choix que de devoir investir dans le développement de robots capables d'explorer notre galaxie à notre place. Mais la construction de robots spatiaux s'avère être coûteuse bien qu'elle soit tout de même inférieure à la mise en place d'une mission spatiale comportant des êtres humains. Ce domaine, ne visant qu'à remplacer l'homme lors de missions spatiales afin de limiter les coûts, n'est donc pas une menace directe pour l'homme.
- Les deux sondes, Voyager 1 et 2, lancées à 15 jours d'intervalle en 1977, ont permis au monde entier d'apprendre énormément sur la géographie et la constitution des planètes. Actuellement, Voyager 1 s'enfonce indéfiniment dans l'espace et est le premier objet réalisé par l'Homme à avoir quitté le Système
Solaire. Cette sonde se situe aujourd'hui à plus de 12 milliards de kilomètres de la Terre ! Quant à Voyager 2, elle a été reprogrammée à distance afin de rejoindre Uranus et Neptune et nous a encore beaucoup appris sur ces deux planètes.
Pour le cas où l'une de ces deux sondes serait un jour recueillie par les représentants d'une autre civilisation, elles contiennent chacune un vidéodisque renfermant une encyclopédie audiovisuelle de la Terre.
- En 1995, le lancement de la sonde soHO qui est aujourd'hui située entre le Soleil et la Terre, à 1,5 million de kilomètres de la cette dernière, a permis de comprendre la structure interne du Soleil, son atmosphère externe et l'origine du vent solaire.
- La sonde européenne Mars Express, lancée en 2003, est la première à cartographier en trois dimensions la surface de Mars et à également confirmé l'existence d'eau sur Mars en janvier 2004.
La conquête spatiale n'est donc pas accessible à l'homme tel quel, ce dernier n'a, par conséquent, pas d'autre choix que de devoir investir dans le développement de robots capables d'explorer notre galaxie à notre place. Mais la construction de robots spatiaux s'avère être coûteuse bien qu'elle soit tout de même inférieure à la mise en place d'une mission spatiale comportant des êtres humains. Ce domaine, ne visant qu'à remplacer l'homme lors de missions spatiales afin de limiter les coûts, n'est donc pas une menace directe pour l'homme.